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Quelles solutions « fondées sur la nature » pour la gestion de l’eau, des inondations et des pluies torrentielles ?

Alors que beaucoup de nos concitoyens (dont beaucoup d’Yvelinois)  sont encore dans la peine, même si les rivières ont retrouvé leur cours normal, Bruno Millienne, Président de Naturparif, Conseiller régional francilien et Président du MoDem 78 s’interroge sur les solutions à prendre pour éviter de telles catastrophes.

Préliminaire : L’île de France a fait face ces dernières semaines à des inondations d’une grande ampleur qui rappellent la crue centennale de 1910. Ces dernières sont la combinaison de facteurs climatiques extrêmes, appelés à se multiplier avec le changement climatique et d’une forte artificialisation des sols urbains (imperméabilisation des sols) et agricoles (tassement).

Pour faire face à ces risques, les pouvoirs publics plébiscitent le plus souvent des solutions lourdes ou « grises » (construction de digues, barrages, cuves enterrées, systèmes de canalisations, surdimensionnement des installations de gestion de l’eau, casiers en Bassée, drains, réhaussement des berges, etc.). Solutions efficaces mais onéreuses et pouvant accélérer l’onde de crue et accroitre l’artificialisation, qui paradoxalement est à l’origine des risques d’inondations ….

Ces solutions s’opposent aux infrastructures vertes ou « solutions fondées sur la nature »[1] qui désignent les solutions naturelles, qui vont de la préservation, à la réhabilitation ou la création d’écosystèmes naturels pour rendre de multiples services, notamment climatiques (gestion de l’eau, gestion des canicules, gestion de la qualité de l’air, etc.). Elles sont particulièrement adaptées à la gestion de l’eau. Elles peuvent être de taille différente (simple mare ou zone humide entière).

Elles peuvent et doivent être mises en œuvre à la fois dans les villes mais aussi en milieu rural car l’agriculture à un gros rôle à jouer pour limiter les phénomènes d’inondations… Les solutions fondées sur la nature sont en coût global bien souvent moins onéreuses que les solutions grises faisant appel à de l’ingénierie plus lourde et des besoins en matériaux accrus (béton, asphalte, technologies).

Priorités en ville :

Limiter l’imperméabilisation des sols (voire désimperméabiliser) mais dans le même temps accroitre la végétalisation . Les sols recouverts de végétation ont une grande capacité de rétention d’eau. Le duo sols-végétation est indissociable. La préservation des sols et des espaces de nature au sein des documents d’urbanisme doit être une priorité : politiques de densification (rénovation et logements vacants) -Politiques qui évitent le « tout-tuyau », autrement dit des solutions permettant de favoriser l’infiltration naturelle de l’eau via dans les sols, afin de réduire le risque de ruissellement et d’inondation.

– Politiques en faveur de l’arbre en ville, des haies d’arbustes. Un seul arbre (cela dépend de l’espèce) peut stocker 350 litres d’eau jusqu’à ce qu’il atteigne “saturation”, c’est-à-dire l’équivalent d’une pluie de 5cm. Ce stockage est d’autant plus significatif que le nombre d’arbre augmente.

-Renaturation des berges en ville, qui servent au captage des eaux d’écoulement et à leur ralentissement. Création de forêts urbaines servent à la fois de lieu de stockage de l’eau et réduire l’écoulement annuel de 2 à 7 % (étude à Chicago)

-Préserver les espaces verts et en créer de nouveaux

-Encourager la végétalisation des bâtiments (toitures et murs) qui seront autant d’espaces récepteurs et de stockage des eaux de pluies. Les toitures végétalisées ont la capacité de réduire le ruissellement en stockant de l’eau de pluie et en amortissant sont écoulement. Des études au Royaume uni montrent que la réduction est à hauteur de 23 à 38% par rapport à des toits non végétalisés. Cela implique un substrat supérieur à 10cm, ce qui est par ailleurs ce que l’on recommande aussi pour la biodiversité, et des plantes locales plutôt que des espèces horticoles.

-Engager des opérations de déminéralisation des espaces urbains (cours d’école, d’immeubles, voiries).

-Dans les projets d’aménagement (ZAC, lotissement), prévoir en amont une gestion intégrée de l’eau sur la parcelle, d’abord en limitant les surface qui seront bitumées et ensuite en prévoyant de créer des mares, des « jardins de pluies », des noues qui sont autant de milieux récepteurs des eaux de pluies. Important dans le cadre de 100 quartiers innovants et écologiques…

-Pour la voirie (routes), il existe des systèmes dits « drainants » qui facilitent la pénétration des eaux de pluies. Il s’agit par exemple d’asphaltes poreux. Pour les voies pompiers ou voies piétonnes, on choisira préférentiellement des dalles enherbées ou des systèmes de type evergreen (grilles engazonnées) qui facilitent l’infiltration de l’eau

Priorités en milieu rural :

La couche supérieure d’un sol naturel comporte 50 % d’air. A l’opposé, la surface d’un sol en agriculture intensive forme une croûte, dure, qui laisse peu passer l’eau et la fait ruisseler à sa surface : le ruissellement est un des problèmes de l’agriculture actuelle.

-Recréer des haies, des talus, des bandes enherbées dans les cultures qui sont là pour réguler l’écoulement, le ralentir. Les pratiques agricoles doivent aussi évoluer vers la couverture permanente des sols (pas de sols nus !!!).

-L’agriculture de conservation = non-labour ou labour peu profond et couverture végétale permanente, l’agroforesterie = réintroduction de l’arbre dans les cultures sont autant de pratiques innovantes qui vont dans se sens et permettent de conserver des sols qui fonctionnent comme une éponge, c’est-à-dire d’absorber directement de considérables volumes d’eau et de les retenir en son sein.

Un sol biologique riche en matière organique, par exemple, pourra absorber 20 % d’eau supplémentaire par rapport à un sol appauvri par les produits chimiques et le labour profond (constat du Rodale Institute), ce qui peut représenter une différence de 200 000 litres par hectare. Sur un petit bassin versant de 100 km2 constitué de 70 % d’agriculture, cela représente déjà un volume de 1,4 millions de mètres-cubes (1,4 milliards de litres) qui sera stocké ou infiltré au lieu de ruisseler pour s’accumuler dans les vallées. Imaginez le volume en jeu sur un bassin de 10 000 km2. Mieux encore : cette capacité d’infiltration est particulièrement cruciale lors des pluies violentes, c’est-à-dire lors des épisodes orageux. Un sol agricole vivant (en particulier riche en vers-de-terre) et bien structuré peut absorber entre 40 et 100 mm d’eau en une heure (voire 300 mm/h selon l’INRA) et joue donc un rôle d’amortisseur des pluies d’orage. À l’inverse, la plupart des sols agricoles dégradés actuels n’absorbent qu’un à deux millimètres d’eau avant d’être immédiatement saturés en surface ; tout le reste (c’est-à-dire la quasi-totalité) ruisselle alors massivement et provoque des débordements violents des cours d’eau.

-En fond de vallée, la plantation de haies denses transversales au cours de la rivière, sur les versants permet de freiner les écoulements et favoriser l’infiltration de l’eau vers les nappes (augmentation de la porosité) ; plus efficace si associées à des milieux herbacés (ex. vallée de la Lèze près de Toulouse : réduction de 25% des débits de pointe dans le cas où le fond de la vallée serait couvert par du bocage plutôt que des grandes cultures)

-Préserver les zones humides qui présentent précisément la faculté d’amortir les afflux d’eau. La zone inondable de la Bassée entre Nogent-sur-Seine et Bray-sur-Seine joue le rôle de zone d’expansion des crues de la Seine en amont de Paris. Pour remplacer cette infrastructure naturelle par un barrage d’écrêtement des crues, il faudrait débourser entre 100 et 300 millions d’euros. Autre exemple : les marais de Fontenay le Vicomte ont permis de limiter l’inondation de Corbeil-Essonne.

-Recréer des zones d’expansion des crues = Zones subissant des inondations naturelles Prendre en compte les zones d’expansion des crues dans les documents d’urbanisme, en particulier amont, et notamment l’interdiction de tout remblaiement et de tout endiguement dans ces zones. La Bassée joue un rôle majeur pour l’expansion des crues. Dans la vallée de la Marne, il existe un fort potentiel de recréation de ces zones d’expansion, encore trop souvent cultivées.

-Rôle important des boisements alluviaux (forêts humides de bords de cours d’eau) et de la ripisylve (berge naturelle) : la densité de végétation ralentit l’écoulement, augmente l’infiltration

Restaurer les prairies humides en Île-de-France : Pour rappel è Superficie en 2000 : 1051 ha … Superficie en 2008 : 559 ha / Les forêts alluviales en Île-de-France : 7701 ha en 2008 ( – 127 ha par rapport à 2000). Exemple de bonne pratique : restauration de la frayère du marais Communes de Crécy la Chapelle et Couilly Pont aux Dames (77) : Voir le lien ICI

(Source Natureparif)

[1] Le concept de « solutions fondées sur la nature » est porté par plusieurs ONG, experts écologues, chercheurs et la commission européenne, et bien sûr Natureparif, parce qu’il répond à la fois au défi du changement climatique et à celui de la biodiversité, soit faire d’une pierre deux coup et éviter les stratégies sectorielles moins efficaces …

 

 

Les élus MoDem Ile-de-France adoptent la Charte éthique

Ce matin, les élus du Conseil Régional IDF ont adopté – à l’exception des représentants du Front national (et abstention de FG et d’EELV) –  la charte éthique proposée par Valérie Pécresse. (http://www.iledefrance.fr/decisions-du-cr/12-engagements-concrets-nouvelle-ethique-politique).

Les élus MoDem ont bien évidemment adopté cette mesure.

Retrouvez ci-dessous l’explication de vote de Millienne Bruno pour le groupe du Centre et Démocrates.

« Madame la Présidente, Chers Collègues,

Il n’étonnera personne que notre groupe Centre et Démocrates souscrive à 200% à cette charte éthique dans sa globalité. Nous n’avons jamais imaginé au Mouvement Démocrate pratiquer la politique autrement. C’est dans l’essence même de notre engagement.

Cela devrait même être une évidence pour toute personne se présentant à un mandat électif quelle que soit son appartenance politique. Mais ce qui nous parait être d’évidence ne l’est visiblement pas pour tous, et nous vous remercions, Madame la Présidente, de n’avoir pas tardé à nous présenter un texte délibératif qui fixe aussi clairement et avec autant de fermeté les règles éthiques qui s’appliqueront à nous tous.

Vous aviez basé votre campagne sur l’éthique et la transparence, et vous nous prouvez ainsi, dès la deuxième plénière, que vous tenez vos engagements.

Permettez-moi d’aller un petit peu plus loin dans cet engagement en y rajoutant un volet moral non inscrit. Depuis les élections municipales de mars 2014, nous avons vu monter régulièrement la défiance des français à l’égard des politiques. Je fais partie de ceux qui ont toujours cru que pour regagner la confiance de nos compatriotes, il faut des actes concrets et visibles. Cette confiance ne pourra donc se regagner, dans un premier temps, que par l’action des élus territoriaux à tous les niveaux : du maire à l’élu régional.

Je forme donc le vœu, qu’au sein de cette noble assemblée, tout le monde prenne conscience, de l’immense importance de la tâche qui nous incombe au cours de notre mandature. La Région Ile de France, région capitale, doit être le moteur d’un changement de logiciel de la pratique politique en France. Nous serons en permanence sous le feu des projecteurs et nos décisions seront scrutées à la loupe. Il est donc de notre impérieux devoir de tenir tous nos engagements de campagne afin de tordre enfin le coup à ce vieil adage qui veut que « les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent ».

J’ai lu attentivement les amendements déposés par l’opposition. Naturellement, on pourrait rédiger une charte de 50 pages, prévoyant toutes les configurations possibles, détaillant toutes les procédures à suivre. Je crois, nous croyons, qu’en tant qu’élus, nous sommes tenus à un devoir d’exemplarité. Ce texte dessine le contour de notre engagement éthique, mais c’est bel et bien dans notre attitude et dans nos actes que nous serons, j’en suis certain, les dignes représentants de nos concitoyens.

Si je n’ai aucun doute sur l’action de la majorité régionale en ce sens, je prie l’opposition républicaine, puisque le groupe FN vient de se mettre hors-jeu, de nous rejoindre dans notre mission au service de l’intérêt général, notamment en permettant aux commissions thématiques de travailler vite et bien en évitant toute obstruction partisane systématique. C’est ainsi et seulement ainsi que nous regagnerons la confiance des français en l’action politique. Alors, commençons donc dès maintenant chers collègues en signant tous cette charte pour une nouvelle éthique politique en Ile de France

Merci »

http://www.iledefrance.fr/decisions-du-cr/12-engagements-concrets-nouvelle-ethique-politique

Régionales 2015 en Ile-de-France : une grande satisfaction sans triomphalisme

Chers Amis,

Les électeurs ont fait leur choix. Après 17 années de gouvernance socialiste, la Région Ile-de-France va enfin connaître l’alternance.

Cette victoire de la droite et du centre doit être pour tous source d’espérance et d’avenir prometteur. Ce renouveau à la tête de la première région de France opère également un changement dans la manière d’exercer le pouvoir et de faire de la politique.

En effet, Valérie Pécresse a été la première candidate à se défaire de tous ses mandats et à démissionner de la Haute Fonction Publique pour se consacrer exclusivement aux Franciliens et à sa fonction de présidente de région. Elle ne sera pas non plus candidate à la primaire de la droite pour l’élection présidentielle de 2017.

Le soir de sa victoire, elle a également déclaré qu’elle serait une présidente de région « libre » et qu’elle ne serait la femme « d’aucun parti et d’aucun lobby ». Je crois sincèrement qu’elle tiendra cette promesse et qu’à l’instar de Xavier Bertrand dans la région NPDCP, elle sera constamment à la recherche du consensus et affranchie des directives de la Rue de Vaugirard.

Car, disons nous les choses clairement, bien que cela demeure à ce jour clairement insuffisant, les lignes bougent ! Elles bougent à gauche, car cette dernière a compris que si elle n’arrivait pas unie au 1er tour des présidentielle dans 18 mois, elle serait éliminée – il devrait en résulter une « gauchisation » du PS – et elles bougent aussi à droite, avec des prises de positions comme celles de Xavier Bertrand, Jean-Pierre Raffarin et NKM qui, en s’opposant à la ligne du « ni-ni » prônée par Sarkozy s’est vue exclure de la direction des Républicains.
Nul ne peut prévoir comment et avec qui la recomposition politique se fera, mais elle se fera. L’idée d’un axe central commence à faire son chemin chez nos concitoyens et chez nos politiques. Je vous renvoie en ce sens aux derniers sondages post-régionales. On peut légitimement penser que – enfin ! – nos gouvernants ont saisi que l’ennemi commun était le FN et que pour le vaincre il fallait d’une réformer la classe politique (proportionnelle, non cumul, exemplarité et moralité), et de deux opérer de larges rassemblements permettant d’avancer ensemble dans la même direction pour le bien commun. Et cela commencera par l’inversion de la courbe du chômage qui, a progressé de la même façon que le vote FN. La main tendue par Raffarin au gouvernement – saisie par Manuel Valls – pour un « pacte républicain contre le chômage » est une bonne chose. Après les discours, je veux donc leur dire : chiche !

Si la période actuelle est propice aux doutes, interrogations et même aux craintes, nous ne pouvons pas nous payer le luxe de nous diviser. Nous devons au contraire tous ramer dans la même direction. Ce malgré nos divergences et nos idéaux. Nous partageons un cadre de valeurs communes et la volonté indéfectible de redresser notre pays. La condition pour y parvenir est donc d’avancer ensemble.

Nous ne pouvons plus rester dans une gouvernance clanique. Pour preuve, le dernier sondage Odoxa qui fait apparaître que 7 Français sur 10 souhaitent que droite, centre et gauche s’entendent pour gouverner ensemble.

En cela, la liste d’union dans laquelle nous étions engagés pour l’Ile-de-France et qui nous a permis d’avoir 13 élus MoDem dont deux Yvelinois (Huguette Fouché et moi-même), a répondu aux souhaits d’un grand nombre d’électeurs. Je tiens d’ailleurs à vous préciser que cette campagne fut intense mais heureuse, car nos différentes sensibilités ont été respectées et nos suggestions respectées. Cela fut un véritable travail d’équipe, autour d’un projet commun et ambitieux pour notre région.

Et, comme je le disais plus haut, ne nous y trompons pas, d’ici à la présidentielle de 2017, je suis persuadé que nous allons assister à une grande recomposition du paysage politique français. L’inexorable montée du FN et le manque de courage politique qui viennent de marquer au fer rouge l’histoire de la Vème République nous oblige à repenser sans délais notre façon d’ exercer le pouvoir. Pouvoir, ce mot qui porte désormais une connotation négative tant il semble de plus en plus éloigné des citoyens.

Recomposition politique. Voilà qui ne peut que réjouir les centristes que nous sommes, car c’est ce à quoi nous aspirons depuis longtemps, pour ne pas dire depuis toujours !

Cela signifie-t-il, comme le prédise certains, que le Centre va disparaître ? Je ne le crois pas !

De l’expérience que nous avons vécu avec Huguette Fouché et tous les militants MoDem qui ont bien voulu nous accompagner lors de cette campagne des régionales, et que je tiens à remercier ici pour leur formidable investissement, il ressort que ce sont nos différences et nos sensibilités diverses qui ont fait notre force. Ce sont également nos différences qui nous permettrons d’assumer notre mandat électif à la région dans le respect de l’intérêt général des Franciliens.

Ce changement de logiciel que nous avons opéré au niveau régional aura bien entendu sa réplique au niveau national dans les mois qui viennent.

Si pour l’instant cette union s’est faite autour de la droite et du centre, je suis intimement persuadé que dans très peu de temps certains sociaux démocrates ne tarderont pas à nous rejoindre, afin que nous puissions, en toute responsabilité, proposer aux Français une autre voie que la traditionnelle voie des chefs de clans candidats à la Présidence de la République. C’est à mon sens la seule manière de contrer la montée de l’extrême droite dont l’application du programme serait mortifère pour la France.

Mais nous avons peu de temps pour réussir ce pari ! 18 mois ! C’est la raison pour laquelle j’invite ceux qui partagent cette vision à se jeter corps et âme dans le combat aux côtés d’Alain Juppé, afin que la primaire de droite accouche de la victoire d’un rassembleur progressiste qui, engagera avec François Bayrou et d’autres ce nouvel idéal de gouvernance dont la France a tant besoin. Ne nous mentons pas, il est aujourd’hui le mieux placé – mieux placé que François Bayrou – pour contrer le FN, tout en rassemblant les forces vives du pays déterminées à rebâtir la Nation.

Si nous voulons sortir la France de l’ornière dans laquelle elle s’est enfoncée depuis trop longtemps, il n’y a pas d’autre alternative. Et la réussite de ce grand projet tient en grande partie à notre volonté de le faire vivre.

S’engager dans cette voie, ce n’est pas renoncer ! Bien au contraire, c’est faire preuve de responsabilité et de courage politique. C’est redonner son vrai sens à l’action du politique. Le temps de l’entre soi est révolu !

Alors non, le Centre n’est pas mort des alliances qu’il a passé ! Bien au contraire, ces alliances nous ont permis de faire entrer en responsabilité une grosse cinquantaine de candidats MoDem en France métropolitaine. Et grâce à nos mandats électifs, nous comptons bien faire entendre haut et fort nos voix pour l’accomplissement de la réussite de ce changement de logiciel !

Cette aventure passionnante qui s’ouvre désormais à nous, je vous invite à y participer sans crainte. Nous devons peser de tout notre poids pour qu’elle réussisse. Et je vous le promets, nous, MoDem 78 (et autres fédérations si elles le veulent bien), n’attendrons après personne. Nous aurons deux priorités : contribuer à bâtir un programme présidentiel pour le candidat qui voudra bien le porter, et investir – avec encore plus de détermination – le terrain. Nous devons aller à la rencontre des Français, à commencer par les Yvelinois. Nous devrons investir les territoires que nous avons trop longtemps délaissés : les milieux ruraux et les banlieues. Car, certes nous devrons convaincre ceux qui nous « ressemblent », mais il faudra surtout aller chasser sur les terres du FN. Il nous faudra « récupérer » nos concitoyens égarés.

J’ai confiance en nous, en notre capacité d’adaptation aux nouvelles exigences et mutations de la vie politique française. J’ai confiance en notre capacité à peser sur le projet présidentiel – quelque soit notre candidat – pour que vive enfin une nouvelle France démocrate, celle des solutions trans-partisanes et efficaces !

Démocratiquement vôtre,

Bruno Millienne

Président du MoDem 78

Conseiller régional d’Ile-de-France

Communiqué au lendemain du premier tour des élections régionales pour l’Ile-de-France

APPEL A LA MOBILISATION GÉNÉRALE DERRIERE LA LISTE DE LA DROITE ET DU CENTRE

Chers Amis Centristes,

Le résultat du premier tour des élections régionales 2015 est tombé. Il nous laisse à tous un goût plus qu’amer dans la bouche. Le Front National est désormais le premier parti de France, après celui des abstentionnistes.

C’est un fait indéniable que personne ne peut plus contester. Loin d’être un simple « vote sanction », le vote FN est devenu élection après élection un vote d’adhésion.

Pour autant, je ne crois pas que ce soit le programme du Front National qui fédère autour de ses leaders. C’est son discours, cette façon de s’adresser aux français et de leur faire croire qu’intérêt leur est porté ! Cette extrême droite a su bâtir un maillage territorial tel que nos concitoyens ne se préoccupent pas de son programme, mais lui accordent leur confiance car elle leur offre proximité et écoute.

Or, nous savons tous, nous centristes, que le programme du FN est mortifère pour la France . Pour autant, nous les avons laissé s’installer tranquillement, pensant que le sursaut républicain était notre meilleur bouclier contre eux. Aujourd’hui ce bouclier est en lambeaux.

Est-ce pour autant qu’il faut baisser les bras ? Non !

Je refuse de tout mon être de laisser s’installer sur nos territoires cet élan National Socialiste qui nous emmènerait dans les mêmes funestes destinées que celles que nos grands-parents ont connu.

Alors oui, Valérie Pécresse a viré en tête du scrutin en Ile-de-France à l’issue du premier tour et notre principal adversaire est désormais l’ancien patron de Seine Saint-Denis, Claude Bartolone, néanmoins, il ne faut pas occulter le fait que la Seine et Marne affiche aujourd’hui la couleur bleu marine et que partout où le Parti Socialiste est au coude à coude avec nous, le FN est très haut.

Mais posons nous la bonne question. Que nous reprochent ceux qui ont voté FN au premier tour ? Certes, le malaise économique et sécuritaire existe bel et bien, mais ils nous reprochent avant tout une pratique du pouvoir d’un autre temps et de les avoir nourris de promesses classées sans suite depuis plus de 40 ans.

Il est encore temps d’aller chercher ceux d’entre eux qui ont juste voulu nous sanctionner. Nous et nos gouvernants de droite comme de gauche qui pratiquons l’immobilisme politique depuis trop longtemps.

Dans cet entre-deux-tours, il nous faut faire œuvre de pédagogie ! Expliquer inlassablement toute cette semaine que les propositions défendues par Mme. Le Pen et ses amis ne correspondent pas aux compétences attribuées à la région ! Démonter point par point leur nationalisme économique et leur repli sur soi identitaire ! Montrer – qu’à bien lire les programmes des candidats encore en lice – la liste d’union de la droite et du centre menée par Valérie Pécresse est la seule à pouvoir apporter aux Franciliens des solutions concrètes, ambitieuse, mais réalisables car chiffrées ! Mettre sous les yeux de nos amis, voisins, connaissances, le bilan tristement insuffisant de la région après 17 ans de gestion socialiste ! Bref, il nous faut revenir aux fondamentaux, c’est à dire mettre en avant les arguments de bon sens pour convaincre.

Sur le thème de la sécurité qui, comme chacun le sait, est cher aux électeurs de droite et qui devient l’une des premières préoccupations des Français, Valérie s’est longuement exprimée pendant la campagne et s’est engagée à réaliser tout ce qui peut l’être par la région : vidéo protection dans les transports en commun, dans les lycées, autour des commerces, modernisation des équipements des forces de l’ordre, etc… Tout est expliqué et chiffré ici : http://www.valeriepecresse2015.fr/wp-content/uploads/2015/12/SECURITE-VP20151.pdf

Et ne vous y trompez pas, même si ce n’est pas dans nos habitudes (à tord), nous centristes, de traiter ce sujet de la sécurité, c’est aujourd’hui une préoccupation essentielle des Français. Peut-être même la première. Or, le FN – et il faut le dire haut et fort – malgré ses beaux discours de façade ne fait rien pour la sécurité des Français et bafoue notre principe de laïcité : ils ont voté contre l’interdiction du port de la burqa, voté contre le fichier PNR, et également contre la loi renseignement qui prévoit notamment la fermeture immédiate des sites prônant le jihad et le massacre des infidèles.

Claude Bartolone n’est quant à lui pas en reste sur ce sujet : il a lui aussi voté contre l’interdiction du port de la burqa, et ses collègues socialistes ont voté contre le fichier PNR au parlement européen.

Du coup, la constance des votes nationaux de Valérie sur cette thématique et les réponses régionales qu’elle souhaite apporter sont des plus réalistes. Alors que le FN prône pour plus de sécurité sans jamais passer donner suite, Valérie Pécresse est quant à elle fidèle à ses convictions en passant des paroles aux actes.

A gauche, la question de la sécurité semble être délaissée…

Deuxième principale préoccupation des Français : le chômage ! Si visiblement l’Etat demeure impuissant depuis tant d’années, Valérie Pécresse innove dans ce domaine en permettant à la Région Ile-de-France de mettre toutes les chances de son côté pour combattre énergiquement ce fléau. Etudiez bien ce lien : http://www.valeriepecresse2015.fr/nos-propositions/lemploi-notre-premiere-priorite/

Encore une fois le projet est ambitieux mais réaliste et propose une vraie dynamique pour sortir notre région de la léthargie dans laquelle elle s’est installée depuis plus de 17 ans. Il faudra bien que l’ancien patron de la Seine Saint-Denis nous dise comment et pourquoi l’Ile-de-France, la première région de France, a un budget économique de près de trois fois inférieur à la moyenne des régions françaises. C’est tout simplement criminel !

L’emploi pour tous, la formation pour les chômeurs, le soutien aux PME/TPE, c’est notre liste qui le propose !

Je ne vais pas égrener ici l’intégralité de notre programme commun que vous pouvez retrouver en suivant ce lien : http://www.valeriepecresse2015.fr/nos-propositions/notre-projet/

Etudiez-le avec attention.

Je suis prêt à parier que si notre tête de liste avait été centriste, vous l’auriez suivie comme un seul homme (ou femme), car vous auriez soutenu avec fierté ce projet !
Alors de grâce, dimanche prochain, venez voter amis centristes et faites voter ! Car, là, on ne joue plus ! Au travers de l’avenir de l’Ile-de-France, c’est aussi l’avenir de la France qui se joue.

Nous ferons le bilan – car il faudra le faire – au terme de cette élection afin de savoir à qui incombe la faute de la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Droite, gauche, centre, cela ne fait pas de différence.

Pour l’heure, nous devons nous mobiliser. Nous avons une chance, une chance unique d’améliorer considérablement le quotidien des Franciliens. Si Valérie Pécresse a tenu à ce large rassemblement de la droite et du centre, c’est pour montrer à tous que nous sommes capables, au-delà de nos différences, de redonner un espoir à l’Ile-de-France en faisant de la politique autrement. Cette union, c’est une alliance de projet entre hommes et femmes de sensibilité politique différente dans l’intérêt des Franciliens. Ce n’est pas une allégeance à un chef de parti. Ni pour nos alliés de droite, encore moins pour nous.

La meilleure garantie que nous ferons ce que nous disons, c’est que nos moindres faits et gestes seront scrutés et analysés.

Nous n’avons aucun droit à l’erreur et nous en sommes tous conscients !

Dimanche, il ne vous restera donc que deux choix :

1) Voter pour Valérie Pécresse et faire naître l’action et l’espoir en l’avenir de notre territoire, ce qui posera une nouvelle dynamique pour 2017 et nous permettra de contrer enfin la montée du FN. Voter pour cette candidate qui a eu le courage d’abandonner tous ses mandats pour ne se consacrer qu’à vous et à redonner à l’Ile-de-France la place qu’elle mérite parmi les grandes régions d’Europe

2) Ou voter pour l’ancien patron de la Seine Saint-Denis qui ne voulait pas être candidat à la Région, que le chef de l’Etat et le Premier Ministre ont commis d’office tant le bilan de son prédécesseur était calamiteux et qui, au final ne changera rien aux vieilles recettes d’une gouvernance tombant chaque jour un peu plus en désuétude et qui conduira à la montée inexorable du FN en lui servant de rampe de lancement pour 2017.

Je suis sûr qu’intellectuellement votre choix est fait. Alors, je vous demande une totale mobilisation pour cette dernière semaine : investissez les marchés, les gares, faites du phoning, venez nombreux au meeting de ce second tour
(inscription ici : https://docs.google.com/forms/d/1zOzDKX_VN8ekyqICHv0aD3Egxd5bPmPbzHpGikqXv4A/viewform?c=0&w=1) …

En bref, VOTEZ et FAITES VOTER pour Valérie Pécresse dimanche 13 décembre prochain !

Je compte, nous comptons tous sur vous, pour qu’enfin l’action et l’espoir renaissent en Ile-de-France.

Mes plus sincères amitiés,

Bruno Millienne

Président du MoDem 78

0812151