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Appel à la mobilisation et au rassemblement : Meeting d’Alain Juppé à Poissy

Meeting d’Alain Juppé ce mercredi 30 septembre, à 19h30, au Centre de diffusion artistique, 53 avenue Blanche de Castille à POISSY

Chers amis,


Comme vous le savez, François Bayrou a fait le choix de soutenir Alain Juppé pour la prochaine présidentielle, espérant que ce dernier passe avec succès l’obstacle des primaires de la droite. Ce rapprochement s’inscrit dans notre volonté de proposer aux Français un candidat de rassemblement pour 2017.

Un candidat qui serait pour la première fois sous la Vème République le futur président de tous les Français et non le candidat d’un clan. Un candidat qui proposerait une véritable alternative au « triangle des Bermudes », N. Sarkozy, F. Hollande et M. Le Pen, dont nos concitoyens ne veulent plus. Entre abus de pouvoir et clivage, politique inefficace et immobilisme, et promesses mortifères, nous faisons le choix d’un autre bulletin, celui du candidat le plus à même de rassembler, de réformer et de renouveler la vie politique en France.

Certes l’échéance des primaires de la droite est encore lointaine, mais je pense opportun et essentiel de témoigner de notre entier soutien à cette alliance qui, au-delà de vouloir rassembler le centre, la droite républicaine modérée et les sociaux-réformistes, se veut avant tout être une force de mobilisation citoyenne, affranchie des dogmes et appareils partisans, unissant enfin l’ensemble des Français.

Je vous invite donc à venir nombreux, en arborant fièrement nos couleurs, au meeting que tiendra Alain Juppé ce mercredi 30 septembre prochain, à 19h30, au 53 avenue Blanche de Castille, Centre de diffusion artistique de POISSY.

Nous comptons sur votre présence et votre mobilisation.

Sincèrement,

Bruno Millienne,
Président du Mouvement Démocrate 78

Régionales : « Nous proposons un pacte régional pour l’air »

(Article paru dans L’Obs le 21/09/2015)

Quelle politique environnementale en Île-de-France ? À quelques semaines de la COP21 et des régionales, Valérie Pécresse, candidate de la droite et du centre à la présidence de la région, Chantal Jouanno, ex-secrétaire d’État à l’Environnement et conseillère régionale UDI, et Yann Wehrling, conseilleur de Paris MoDem, détaillent leurs propositions en la matière.

Le Museum d’Histoire naturelle nous apprend que près de 65% des effectifs des oiseaux ont disparu en France au cours des 20 dernières années. Les 10 années les plus chaudes du siècle passé se situent toutes dans les 15 dernières années.

Les pics de pollution à Paris et en Île-de-France sont en augmentation, et c’est près d’1 Parisien sur 2 qui est exposé à des niveaux de pollution dépassant les normes, réduisant pour nos enfants leur espérance de vie de 6 à 9 mois.
L’état de notre environnement se dégrade dramatiquement et à un rythme de plus en plus rapide. Cette situation exige une accélération des actions et des décisions.

Les socialistes et les Verts n’ont rien fait

Il est urgent d’agir, or rien ne se passe. Que peut-on encore espérer des socialistes qui ont tous les leviers de pouvoir et à tous les niveaux : gouvernement, région Île-de-France, ville de Paris ?

Ils auraient eu le temps et les moyens d’enrayer la crise écologique. Mais ils n’ont, pour ainsi dire, rien fait. Nous n’avons eu que grands discours, postures et idéologies dont la planète n’a que faire.

Quant aux Verts, en s’obstinant à faire alliance avec un Parti socialiste totalement sourd aux impératifs écologiques, ils se sont malheureusement révélés incapables de permettre les grandes avancées environnementales tant attendues. Les plus importantes ont été faites par un gouvernement de droite et du centre lors du Grenelle de l’Environnement.

Quel contraste avec le bilan environnemental de l’actuel gouvernement ! Aéroport Notre-Dame-des-Landes, abandon de l’écotaxe, retard de la France absolument inexplicable dans le développement des énergies renouvelables, etc.

Travailler avec le monde économique, pas contre lui
Pour notre part, nous avons constitué un rassemblement et une équipe qui veulent passer à l’action, non pas en ayant forgé un difficile compromis entre des écologistes et des gens qui ne le seraient pas, un arrangement auquel il faudra s’attendre du côté du PS et des Verts entre les deux tours.
Non, notre équipe, notre programme sont le fruit d’un constat partagé et d’une envie d’agir réellement pour l’environnement.
En premier lieu, nous voulons adopter une méthode : celle de travailler en partenariat avec le monde économique et non contre lui. Bien entendu, nous n’ignorons pas que bien des dégradations de l’environnement sont le fait d’activités économiques. Mais quelle est l’alternative ? Empêcher ces activités avec comme corollaire d’importants dégâts sociaux ?

Notre pari, c’est celui de verdir l’économie. Bien des entreprises, bien des filières et des secteurs y sont prêts. Le rôle d’une collectivité comme le Conseil régional, c’est de les y aider, d’identifier les bonnes pratiques, de les valoriser et les généraliser.

C’est aussi s’investir fortement dans l’innovation, détecter ce qui est précurseur, ce qui sera l’économie verte de demain.
 
Nous proposons un Pacte régional pour l’air
Cette méthode, nous l’utiliserons pour nous attaquer vraiment à la question de la pollution de l’air. Nous ne ferons pas comme la maire de Paris qui pense qu’elle peut agir seule contre tous.
Ce défi de la pollution de l’air concerne Paris, la première et la grande couronne. Il est absurde de dire ou de penser que la pollution s’arrête au périphérique. Nous proposerons à toutes les collectivités, aux entreprises, aux particuliers, à l’État également, un Pacte régional pour l’air.

Ce Pacte, ce sera un ensemble d’engagements et de mesures, telles que la mise en place d’un péage de transit pour les poids lourds qui traversent l’Île-de-France sans s’y arrêter, des transports en commun dignes, c’est-à-dire propres, ponctuels, accessibles, confortables et climatisés en été, des parkings relais et des voies supplémentaires pour favoriser le co-voiturage et l’intermodalité, ou encore des services dans les gares du Transilien et les principales stations RER.

Cet ensemble de mesures, cohérentes entre elles, chacun les prendra à son niveau de compétence. L’objectif : éliminer les pics de pollution à l’horizon 2020.

Faire de l’Île-de-France une région pionnière

Par ailleurs, en écho à la conférence « climat », la COP21, nous voulons faire de note région, la plus peuplée de France, poumon économique du pays, la région pionnière dans le monde pour la lutte contre le réchauffement climatique.
Concrètement, pour chaque décision du Conseil régional, nous en vérifierons l’impact « carbone ». Le retard dramatique de la région dans le développement des énergies renouvelable sera comblé en appuyant massivement au moins deux grands potentiels franciliens : la géothermie et la méthanisation des déchets verts.
Les populations proches de ces infrastructures y seront associées, notamment en leur proposant un investissement citoyen et donc un intéressement financier aux recettes. Selon notre méthode, la région sera le chef d’orchestre de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
Le gaspillage énergétique en Île-de-France est considérable et donc, le potentiel pour réduire cette gabegie l’est tout autant. La région proposera un plan « région décarbonée » qui listera, domaine par domaine, secteur par secteur, activité par activité, toutes les possibilités de réduire nos émissions de gaz à effet de serre.

Un défi écologique et économique

Ce plan visera à donner les clés et les solutions pour que tous, élus, chefs d’entreprises, citoyens-consommateurs, puissent, au quotidien, faire des choix qui soient moins émetteurs de CO2. On pense, par exemple, au formidable gisement dans le bâtiment. Il faudra donner un coup d’accélérateur à la rénovation du bâti en Île-de-France, par exemple en donnant à chaque projet de rénovation tous les outils de financements dont il a besoin.
Ce défi écologique, nous voulons le relever dans un contrat de confiance avec tous les décideurs, notamment économiques. C’est un double pari que nous réussirons alors : celui de l’environnement et de la santé bien sûr, mais aussi celui du développement économique.
Car au fond, cette mobilisation, s’appuyant sur notre dispositif de formation et d’apprentissage, sera un formidable terrain de démonstration et de créativité pour nos entrepreneurs, leur permettant de mieux conquérir les marchés des autres régions et celui, en croissance rapide, des nouvelles métropoles mondiales.
L’écologie ne sera pas un supplément de notre programme. Elle est partie intégrante d’un tout cohérent alliant ambition environnementale et développement économique, fondée sur la formation et le développement des talents de chaque Francilien. C’est cela notre projet pour la région capitale.
 Signataires :

– Valérie Pécresse, candidate de la droite et du centre à la présidence de la région Île-de-France,

Chantal Jouanno, ancienne secrétaire d’État à l’Environnement, conseillère régionale UDI,

Yann Wehrling, ancien secrétaire général des Verts, conseiller de Paris MoDem

Régionales : Rassemblement pour l’Ile-de-France

Chers amis,

Comme vous le savez, depuis le lancement de notre campagne en Ile-de-France, nous avons appelé à un rassemblement le plus large possible. En effet, nous sommes convaincus que notre région a un besoin urgent d’une équipe renouvelée et d’un projet différent, au service des franciliens.

L’Ile-de-France doit devenir la référence, en France et en Europe, dans le développement économique et le soutien aux PME, l’apprentissage, le logement, les transports, et la protection de notre environnement. Le projet que nous avons élaboré et enrichi avec vous avant l’été synthétise cette vision que nous portons pour l’Ile-de-France.

Nous avons engagé des discussions avec Valérie Pécresse afin de permettre ce rassemblement nécessaire à notre région. Nous avons conclu un accord équilibré qui nous permettra de porter la voix de notre famille politique et nos propositions au sein d’une majorité renouvelée.

Nous vous remercions de votre engagement et comptons sur votre implication pour porter haut notre projet.

Bien cordialement,
Marielle de Sarnez et Yann Wehrling

Baisse des dotations : les communes en colère

Les élus du département ont manifesté, ce samedi 19 septembre à Poissy, leur colère contre la baisse drastique des dotations accordées chaque année aux communes. Leur action s’inscrit dans la grande mobilisation nationale lancée par l’AMF. 

L’Etat a décidé de réduire de 30% les dotations accordées jusque-là aux communes et intercommunalités pour assurer leurs missions. Cette baisse massive est sans précédent et concerne chaque commune ou intercommunalité, chaque habitant, sans exception.

Souhaite-t-on que les services de proximité rendus au quotidien à 66 millions de Français disparaissent ou soient drastiquement  réduits ? Souhaite-t-on renoncer aux investissements publics ? La est réponse est claire : c’est non !

Vous pouvez vous aussi exprimer votre voix en signant cette pétition :

https://www.change.org/p/l-appel-du-19-septembre-pour-toutes-les-communes-de-france?recruiter=46182637&utm_source=share_petition&utm_medium=twitter&utm_campaign=share_twitter_responsive

Oui, je suis en colère !

Je suis en colère en tant qu’élu et en tant que citoyen !
Je suis en colère, non pas parce qu’il faut que nous participions nous aussi au désendettement de la France, mais parce que l’Etat est scélérat, et nous demande une quote-part de remboursement sans commune mesure avec notre réelle responsabilité dans le déficit de la France !

Je suis en colère, car on ne peut pas demander aux collectivités territoriales de rembourser 25% de la dette totale de notre pays alors que notre endettement représente au pire 10% de cette dette !

Je suis en colère aussi parce que la plus grande partie de la baisse des dotations (36%) va frapper directement les communes !
Et, il est des communes comme des entreprises. Les grandes métropoles, si elles vont certainement avoir recours à des coupes drastiques, seront peut-être en capacité d’absorber ces baisses de dotations.

Mais quid des communes de 1000 habitants et moins ? Comment vont faire ces 27000 communes sur les 36000 que compte la France pour s’en sortir ? Si les choses restent en l’état, cela nous promet une kyrielle de hausse d’impôts locaux et/ou de mises sous tutelle.

Je suis en colère, parce que, nous, centristes, cela fait 15 ans que nous dénonçons les dangers de ce déficit public qui ne cesse de s’accroître. Cela fait 15 ans que nous ne cessons d’alerter, en disant à qui veut bien l’entendre, qu’un jour ou l’autre, nous devrons bien payer l’addition et qu’elle sera plus que salée ! Nous avions d’ailleurs demandé que la règle d’or budgétaire soit inscrite dans la constitution.

Et voilà, nous y sommes ! Et l’effort que nous demande l’Etat est totalement disproportionné par rapport aux efforts qu’il est prêt lui-même à fournir pour réduire notre déficit national.
Pire les dépenses de l’état, incapable de contrôler l’inertie de son administration, ne cesse d’augmenter !!!

Alors, oui, je suis, nous sommes, en colère, car on ne peut pas nous demander de consentir à de tels efforts dans un temps aussi court, quand dans le même temps à force de lois iniques et de petits arrangements entre amis on laisse à ce point filer la dette :

– La loi Peillon sur les rythmes scolaires qui n’avait vraiment pas de caractère d’urgence, va, au final coûter 600 millions d’euros de plus que prévu, payé par les communes
– La nouvelle loi NoTre avec le regroupement des régions faite dans la cacophonie la plus totale va créer des dépenses supplémentaires. D’autant plus que, discrètement, pendant l’été, notre président pour faire plaisir à ses amis du PRG, créé un nouveau poste à la région, celui de « Président Délégué ». Un poste qui confèrera à celui qui l’occupera les mêmes attributions en termes de ressources humaines et de matériel. Coût de l’opération : 114 millions €/an.
– Qu’a fait l’Etat de concret pour mener une chasse plus radicale aux « Comités Théodules » ? Si le nombre des commissions administratives va chuter de 670 en 2012 à 400 à fin 2015, il en va différemment des 570 opérateurs de l’Etat qui concentrent, l’essentiel des dépenses (près de 50 milliards) et dont les effectifs n’ont cessé de croître ces dernières.

Et nous pourrions continuer ainsi pendant longtemps sur l’énumération des manquements de l’Etat concernant le remboursement de la dette.

Alors oui, nous avons toutes les bonnes raisons d’être en colère ! Mais dans le même temps, comme nous sommes des élus responsables, nous sommes prêts à faire les efforts nécessaires pour réaliser toutes les économies possibles, mais de grâce, ne nous imposez pas des délais aussi intenables qui provoqueront inévitablement l’effet inverse de ce que vous recherchez.

 

Bruno Millienne,

Président du MoDem 78
Elus et administrés de tous bords politiques étaient présents ce samedi 19 septembre à Poissy pour s’opposer à la baisse des dotations de l’Etat destinées aux communes.
Nombreux ont signé la pétition lancée par l’AMF.
Les élus du département se sont également rassemblés devant la préfecture des Yvelines.