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Les Démocrates : promoteurs d’une profonde et innovatrice intégration européenne

C’est le thème du sixième congrès du Parti Démocrate européen qui s’est tenu à Bruxelles les 10 et 11 Décembre.

La centaine de 80 délégués venus de 17 pays des partis membres du PDE et des membres individuels ont débattu sur l’urgence de changer l’Europe afin qu’elle réponde aux attentes des citoyens européens.

A l’issue de ce congrès qui marquait le dixième anniversaire du Parti Démocrate européen et la création du groupe ADLE au Parlement européen (Parti Libéral et Parti Démocrate européen), les délégués ont adopté une résolution volontariste qui proclame la vocation et la raison d’être du PDE en tant que promoteur d’une profonde et innovatrice intégration européenne.

Le Congrès a aussi été l’occasion d’approuver la nouvelle composition de la Présidence :

Co-Présidents : François Bayrou (France) et Francesco Rutelli (Italie)
Vice-Présidents : Marian Harkin (Irlande), Nicos Koutsou (Chypre), Jean-Christophe Lagarde (France), Ulrike Müller (Allemagne), Andoni Ortuzar (Pays basque), Andrzej Potocki (Pologne), Gianluca Susta (Italie)
Secrétaire générale : Marielle de Sarnez (France)
Secrétaires généraux adjoints : Monika Begovic (Croatia), Luigi Cocilovo (Italie), José Félix Merladet
(Pays basque)
Trésorier : Jean Marie Beaupuy (France)
Délégué général : Gérard Deprez (Belgique)

Le communiqué et la résolution finale sont sur le site du PDE

Lettre de Marielle de Sarnez, Députée au Parlement européen

mdes-bureau

La lettre de Marielle de Sarnez,  n° 46,  est parue. Vous pourrez y retrouver l’actualité européenne, en particulier celle de la dernière session parlementaire et ses interventions en plénière sur les questions d’immigration et sur le traité de libre échange.

Vous trouverez aussi le portrait du porte-parole des Jeunes Démocrates.

Vous pouvez lire la lettre de Marielle de Sarnez en cliquant ICI

En complément sur le sujet du plan Juncker abordé dans cette Lettre de Marielle de Sarnez, , les points de vue de Robert Rochefort ICI et de Sylvie Goulard, ICI

 

 

 

 

 

 

 

 

La lettre est

Un plan d’investissement pour l’Europe …

… « Un signal positif donné à l’Europe »

Comment ?

Le 26 Novembre,  le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker,  a présenté au Parlement européen réuni à Strasbourg un plan d’investissement destiné à relancer la croissance et l’emploi en Europe. Pour cela, il prévoit d’utiliser 21 milliards d’euros provenant  du budget européen et de la Banque européenne d’investissement. Ce plan devrait atteindre 315 milliards dans les trois ans à venir.

Pour cela, Jean-Claude Juncker compte sur ce qu’on appelle « l’effet levier » et sur des fonds publics et privés car les états ne peuvent plus financer de grands travaux. Ils peuvent cependant contribuer, si toutefois le Conseil européen donne son feu vert, ce qui diminuerait le poids de leur déficit, puisque, ce serait des dépenses d’investissement: une réponse indirecte et anticipée à Emmanuel Macron, notre ministre de l’économie, qui juge que l’Union n’a pas assez mis « la main à la poche ». Mais comment fait-il pour relancer la croissance avec des caisses vides ? Concrètement, cela veut dire que si la France investissait 1% de son PIB, la Commission européenne fermerait les yeux sur la progression de notre endettement, car ce serait une « bonne dette ».

Ce plan financier s’accompagnerait de mesures de simplification des règles pour redonner confiance aux investisseurs et permettre ainsi cet « effet levier » puisque l’idée est de déclencher cinq fois plus d’investissements privés que publics. La présence de l’argent public rassurerait les investisseurs privés : un pari sur l’avenir à un moment où les projets sont en panne sur notre continent !

Pour Marielle de Sarnez, avec « la création d’un contexte favorable aux investisseurs« …et si les chefs d’état agissent pour créer un « cadre fiscal, économique et social européen, en particulier au sein de la zone euro, homogène et stable »,  c’est là que se situe le véritable « levier« .

Pour quels projets ?

Les états proposeront leurs projets à un groupe de travail européen qui sera chargé de les sélectionner selon des critères sociaux,  économiques et environnementaux;  ce seront des projets qui devront favoriser la coopération européenne, qui devront être réalisés à brève échéance, soit surtout des projets d’infrastructures lourdes,  (la liaison par train de Roissy-Paris ?). La participation des PME sera demandée.

Quand ce plan sera-t-il mis en place ?

Le plus rapidement possible ! Après le vote des députés  et des états il devrait être opérationnel au milieu de l’année 2015.

Certes, on peut critiquer ce plan qui peut sembler risqué. Les fonds privés vont-ils s’investir? Que vont devenir les projets non sélectionnés?…

Mais ne se plaint-on pas que l’Union européenne ne favorise pas la croissance, les grands projets européens, qu’elle ne pratique que la rigueur ?

C’est, comme le commente Marielle de Sarnez, un plan qui « annonce un changement profond de la politique européenne. Pour la première fois, l’Europe va mettre en œuvre une politique pro-active pour soutenir la croissance et l’emploi »… ce plan « n’est pas financé par de la dette ou par de la dépense publique supplémentaire »… il devra financer des grands projets durables, réellement structurants de la compétitivité européenne ».

Ce plan « va dans le bon sens« … c’est un « signal positif donné à l’Europe ».

Sources: Toute l’Europe, Eur’Activ, site du Mouvement Démocrate

Viviane Boussier (Groupe MoDem Europe 78)

« S’il y a une grande question qui nécessite une réponse commune européenne, c’est bien la question des migrations »

Intervenant aujourd’hui en session plénière du Parlement européen réuni à Strasbourg lors d’un débat sur la situation en Méditerranée et la nécessité d’une approche globale de l’Union européenne de la question des migrations, Marielle de SARNEZ, chef de la délégation MoDem-UDI au Parlement européen, a déclaré :

« Je pense que s’il y a une grande question qui nécessite une réponse commune européenne, c’est bien la question des migrations. Il est vraiment temps que les chefs d’État et de gouvernement s’en rendent compte et avancent pour construire une politique commune en matière d’immigration qui doit reposer sur quatre piliers.

 Le premier, c’est qu’on doit avoir une vraie sécurisation et une vraie surveillance et protection de nos frontières extérieures, par air, par terre, par mer avec, entre autre, des garde-côtes européens.

 Le deuxième point est le corollaire de cela, il faut qu’on ait un droit d’entrée régulé dans l’Union européenne avec, pourquoi pas, des quotas par pays en matière d’immigration.

 Le troisième point – c’est urgent -, il faut une harmonisation de notre droit d’asile. On ne peut plus continuer avec des délais de six mois à cinq ans selon les pays pour avoir une réponse. Ceci n’est pas raisonnable.

 Quatrième point, il faut évidemment une politique de développement, un vrai partenariat avec les pays d’origine et une politique étrangère qui concourt à la stabilité des pays qui nous entourent. »