Le Parlement était ce lundi 9 juillet 2018 convoqué en Congrès à Versailles pour une allocution du Président de la République.
Retrouvez en suivant ce lien le discours de Marc Fesneau, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale
http://marcfesneau.fr/discours-congres-versailles-juillet-2018/
Retrouvez également la réaction de Bruno Millienne, président du MoDem78 et député des Yvelines :
« Après avoir confirmé la vision, le cap et la cohérence qui constituent la politique que nous menons depuis un an et dressé l’inventaire des réformes déjà mises en œuvre dont certaines portent déjà leurs fruits, le Président de la République a fait le point sur les chantiers prioritaires qui sont devant nous. J’attendais de lui qu’il s’adresse aux Français sur trois thématiques chères au MoDem : le projet social, nos territoires et l’Europe.
C’est précisément ce qu’il a fait en annonçant, d’abord, et avant le plan pauvreté et la réforme des retraites à venir, qu’une loi sur la dépendance serait soumise à l’automne au Parlement. La situation de nos Ephads n’est plus tenable, nous avions alerté il y a quelques mois sur ce sujet. Plus globalement, il nous faut protéger les plus faibles d’entre nous et en ce sens je rejoins Emmanuel Macron dans sa volonté de bâtir un État Providence du XXIème siècle en proposant un nouveau contrat social avec les Français.
Sur le volet des territoires, deux points importants sont à retenir : la réforme de l’action publique – dans un contexte budgétaire restreint – qui aura aussi pour but d’assurer un retour de l’Etat et des services publics dans nos campagnes et nos banlieues, et la réaffirmation d’un droit à la différenciation qui sera inscrit prochainement dans la Constitution et qui permettra d’avoir une vraie décentralisation, de projets. Délaissée depuis 30 ans, notre ruralité est dans un état critique et nécessite une attention particulière. Le MoDem y veillera.
Enfin, sur l’Europe, je me réjouis de voir enfin un Président de la République combatif, près à mener la bataille sur tous les sujets (climat, migrants, marché intérieur, fiscalité, …) face aux extrémistes qui bafouent la notion de patriotisme en prônant un nationalisme exacerbé au détriment d’une Europe des solidarités. En ce sens, nous devrons répondre présents pour les élections européennes de mai 2019. La majorité partira unie et devra rassembler plus largement encore pour cette échéance cruciale. »