Le journal « Le monde » du 12 juillet publie un article concernant la lutte contre les nuisances sonores des deux roues les plus bruyants, sous le titre : Contrôles, radars antibruit… Les motards bruyants dans le viseur des pouvoirs publics, avec ce commentaire introductif :
La Mairie de Paris s’est équipée d’appareils pour verbaliser les deux-roues les plus bruyants, qui affectent le quotidien et le sommeil des Parisiens. D’ici deux ans, une nouvelle technologie de radar antibruit devrait être expérimentée en France.
Cet article du Parisien est ICI.
On se rappelle que Jean-Noël Barrot, député de la 2éme circonscription des Yvelines, s’est déjà penché sur cette question (cf notre article du 29 mai 2018, sous le titre « Prudence ! Silence ! »), et ce, d’autant plus que sa circonscription comprend la vallée de Chevreuse, « le paradis des motards de la région ».
Voici, ci-dessous l’extrait de l’article consacré à cette région avec la réaction de Jean-Noël Barrot et ses prévisions concernant la lutte contre les nuisances sonores dans les Yvelines: « sous deux ans « , selon le député, des motards pourraient être verbalisés de manière automatique pour infraction sonore, à la manière des radars de vitesse.
Extrait de l’article du journal Le Monde :
La vallée de Chevreuse, dans le sud-ouest de l’Ile-de-France, est le paradis des motards de la région. Chaque dimanche ensoleillé, ils viennent profiter de ce parc naturel régional et de ses beaux virages. Ses habitants subissent, eux, une « situation invivable », déplore Jean-Noël Barrot, député (MoDem) de ce coin des Yvelines, préoccupé par la question. Lui aussi reste sceptique face à des contrôles statiques. L’élu assure que ces vérifications policières manuelles « nécessitent un engagement très fort des forces de l’ordre, alors qu’elles ont d’autres missions à accomplir ». D’où l’idée de radars antibruit automatiques, « des manières d’inciter à des comportements vertueux et de soulager les forces de l’ordre ».
Depuis quelques années, Bruitparif travaille au développement d’un outil adéquat. L’enjeu, « c’est d’être en capacité d’identifier la provenance d’un bruit, d’en avoir une traçabilité », détaille Fanny Mietlicki. Ses services techniques ont développé la Méduse, un capteur de bruits environnementaux. Accroché en hauteur, sur un lampadaire par exemple, l’appareil ressemble à ces caméras de vidéosurveillance avec une boule noire pointée vers le bas. La Méduse , elle, possède quatre tentacules avec un microphone à chaque extrémité. C’est en croisant les mesures sonores à un appareil photo placé entre les micros que le système peut identifier précisément l’origine du son.
Le président de Bruitparif, Didier Gonzales, l’assure : cette technologie n’est rien de moins qu’une « révolution ». « Désormais, on est capable de dire qui fait du bruit, et à quel niveau. Ce qui ouvre la porte à des mesures de prévention ou de verbalisation. » Un amendement à la loi d’orientation des mobilités, votée fin 2019, permet de lancer l’expérimentation de ces radars sur deux ans.
Dès le décret d’application paru – d’ici la rentrée, selon Jean-Noël Barrot –, une poignée de villes sélectionnées par le ministère de la transition écologique pourront se lancer dans l’expérimentation de ce qui pourrait être le premier radar antibruit au monde. Il faudra alors étalonner les appareils et régler de nombreuses questions techniques mais, « sous deux ans », selon le député, des motards pourraient être verbalisés de manière automatique pour infraction sonore, à la manière des radars de vitesse.