J’invite mes amis à aller voter Alain Juppé à la primaire de la droite

Présent, avec d’autres MoDem, à la rentrée politique d’Alain Juppé ce 27 Août à Chatou (Yvelines), Bruno Millienne, Président du MoDem 78 et Conseiller régional -Groupe Centre et Démocrates-, nous livre son sentiment et nous invite à aller voter pour le candidat Juppé, les 20 et 27 Novembre.

Le week-end dernier les trois principaux candidats à la primaire de la droite faisaient leur rentrée politique. Leurs différentes prestations m’ont conforté dans mon choix initial.

Les 20 et 27 novembre prochains j’irai mettre 2 fois 2 euros pour apporter ma voix à Alain Juppé, et j’incite tous mes amis à faire de même.

Depuis l’attentat meurtrier de Charlie Hebdo, la France vit au rythme des attaques meurtrières des barbares de Daesh qui pour la plupart ne sont que de petits voyous qui n’ont de vision de l’Islam que celle que leur a inculqué les recruteurs de l’Etat Islamique. Nous vivons depuis lors entre espoir et colère. Espoir que cela cesse et colère toujours renouvelée dès qu’un nouvel acte horrible nous touche. Face à cela, et nous le savons tous, il n’y a humainement que deux solutions. Céder aux plus bas instincts de la nature humaine et appliquer la loi du talion, et rentrer dans un état de quasi guerre civile sur fond de religion opposant les deux plus grands cultes pratiqués en France, ou rester debout face à l’adversité en refusant les amalgames et en construisant l’avenir ensemble. Dois-je rappeler à tous qu’une des grandes fiertés d’être Français, c’est d’être un enfant du pays des droits de l’Homme. Nous sommes tous des enfants de la diversité. Nous sommes tous des sang-mêlé. Nous sommes tous les enfants de cette démocratie laïque qui permet à chacun d’entre nous d’exercer sa foi ou de ne rien exercer du tout en toute liberté. C’est notre histoire, nos racines, notre façon de vivre depuis des siècles. A chaque fois que l’on a voulu nous imposer un autre choix nous nous sommes rassemblés pour défendre et garder ce qui est présent au plus profond de nous. Alors aujourd’hui, après les 70 années de paix que nous venons de vivre grâce à l’Europe, il est impensable, intolérable, inimaginable que nous donnions à l’ EI ce qu’il veut : nos peurs et nos divisions. Reconstruire le vivre ensemble est une urgence, mais pas une urgence qui impose des lois de circonstance qui ne feront que mettre de l’huile sur le feu et qui, à la stigmatisation, rajouteront l’humiliation. Dire cela ne veut pas dire sombrer dans l’angélisme. Il faut bien évidemment régler le problème de l’Islam en France. Mais ce problème nous ne pourrons le régler que dans le dialogue avec les principaux concernés et dans la fermeté pour les contrevenants. Notre code pénal possède tout ce qu’il faut comme lois pour contrer les activités liées au terrorisme. Donc, cette reconstruction du vivre ensemble nécessite hauteur de vue, sérénité et sang-froid. Comme le disait Jean-Pierre Raffarin au meeting de rentrée d’Alain Juppé : “la haine est la colère des faibles”. A bien étudier les réactions des uns et des autres, celui qui incarne le mieux la volonté farouche de reconstruire ce vivre ensemble est Alain Juppé quand il déclare : “ Je ne vais pas dire à chacun ce qu’il a envie d’entendre pour mieux le séduire à court terme et mieux le décevoir ensuite. Je refuserai toujours d’instrumentaliser les peurs, de flatter les bas instincts”. C’est donc évidemment une des premières raisons qui doit inciter tout le monde à voter pour lui à la primaire de la droite.

La France et les Français ont besoin, j’en suis intimement persuadé de retrouver calme et sérénité. Nous ne pouvons pas continuer à vivre ainsi en apnée sans espoir et au bord de l’implosion. Cela, non seulement Alain Juppé l’a compris, mais le met en musique à la fois sur le fond et sur la forme. L’homme de “l’identité heureuse”, a réussi un sacré tour de force à Chatou le week-end dernier. Sous une chaleur implacable, il a su insuffler un souffle d’espoir en l’avenir. Il a réussi par son discours clair, fort, sans populisme, sans promesses intenables, apaiser nos âmes et nous donner pour la première fois depuis longtemps (François Bayrou mis à part) l’envie de croire. L’envie de donner sa chance à un homme qui n’est pas de notre famille politique. Rien dans ce qu’il a déclaré n’est incompatible avec les valeurs que nous défendons depuis longtemps au Modem.

Il émane derrière l’apparente froideur d’Alain Juppé, un humanisme non feint, une force sereine, une incarnation de la fonction qui le qualifie sans conteste pour l’élection présidentielle. Il cherche à rassembler largement au-delà de sa famille politique. Il sait que la fonction présidentielle ne peut se confondre avec celle d’un chef de clan. Présider la France, c’est présider aux destinées de la majorité des français. Il a compris depuis longtemps qu’on ne peut gouverner efficacement la France sans le soutien de la majorité des concitoyens quelle que soit leur appartenance politique. Présider et gouverner ainsi c’est être pragmatique et réaliste, ne rien cacher aux français, avoir une vision sur cinq années de mandat, ne pas gouverner aux sondages. Tout cela, Alain Juppé nous a donné l’impression d’être prêt à le faire, tant il a mûri et réfléchi ce que devait être son programme, son action et son contrat passé avec les français. De tous les prétendants de droite à la fonction suprême, il est celui qui incarne le mieux la nouvelle gouvernance dont la France a besoin pour reprendre son rang parmi les grandes nations.

Mais la route d’ici à novembre sera longue et parsemée d’embûches que ne manquera pas de mettre en travers de sa route son principal concurrent avec plus ou moins d’élégance et de loyauté. Alors, mes amis, soutenez-le et allez voter pour lui les 20 et 27 novembre prochains.

Et si malgré tout, il ne sort pas vainqueur de cette primaire au cours de laquelle, pour certains, soyez-en sûrs, tous les coups seront permis, n’ayez crainte. Les centristes en responsabilité, prendront le relais derrière François Bayrou afin d’offrir aux Français une autre alternative au populisme ou au déjà vu et subi.

Merci

Bruno Millienne

 


Viviane Boussier, le 29 août 2016