Deux interviews de François Bayrou qui vont dans le même sens :
Le 22 Octobre, sur ITL : Le choix [en 2012, NDLR] qui a été celui de François Hollande, c’était de vivre uniquement sur la majorité du Parti Socialiste en croyant que tout cela était éternel. C’était une erreur, peut-être même était-ce une faute. C’était en tout cas une faute à l’égard de la gravité de la situation du pays. …La crise est maintenant profonde, mais l’adhésion du pays est préalable à une politique de reconstruction. Tant que l’on n’aura pas fait ce travail qui consiste à dire la vérité ( se rappeler un livre sur ce sujet et si besoin, le relire !), à l’affirmer et à retrouver le soutien des Français, il n’y aura pas de possibilité de s’en sortir.
Le Centre ne sera pas la bouée de sauvetage : c’est le sens de l’interview donnée dans les « Echos » du 23 Octobre. François Bayrou revient sur la main non tendue par François Hollande qui a préféré les arrangements politiques habituels des congrès PS à une union nationale plus large : Si François Hollande avait pris une orientation différente, décidant de dire tout de suite la vérité au pays, d’abandonner la partie démagogique de son projet, de changer la pratique institutionnelle, de rechercher une forme d’union nationale, la trajectoire du pays en aurait été profondément changée. Cela aurait été un choix historique, et il a préféré un choix banalement politique. Ce qui est fait est fait. La chance qui aurait pu être ouverte a été manquée. Il est exclu que le centre serve aujourd’hui de bouée de sauvetage.
Les deux interviews sont sur le site du Mouvement démocrate : ICI